Des lacs, des montagnes et des copains ! Jusqu'au sud des Balkans

Publié le par backtotheroots

Apres notre breve excursion a Podgorica, capitale du Montenegro, nous la quittons rapidement grace a un homme qui, seul au volant de son 4x4, nous dit avec un grand sourrire une fois que nous sommes dans sa voiture : "I'm drunk !"... ca promet... Il s'empresse de nous rassurer avec des formules comme "Don't worry, be happy !", ce qui ne nous fait pas baisser notre vigilance quand a sa conduite neanmoins relativement sûre comparee a celle des conducteurs sobres. Le trajet se passe donc sans encombres et pour cause, il roule a 60 km/h sur la nationale au grand bonheur de la grande file de voiture derriere nous. Apres avoir demande quatre fois l'age d'Etienne, et quelques legers ecarts sur la route suivis d'un "don't worry, be happy", il nous depose au bord d'un chemin qui borde l'un des affluents du lac de Skadar, l'un des quatre Parcs Nationaux du pays et la plus grande piece d'eau des Balkans. Nous le suivons pour reperer un endroit de bivouac pour la nuit. Au bout du chemin, nous rencontrons deux polonaises de 26 et 27 ans, leur tente est installee et elles s'appretent a manger. Kasia et Ania nous invitent a nous installer et a diner ensemble, ce que nous acceptons volontiers. Nous passons la soiree a nous raconter les aventures de nos voyages respectifs et a perfectionner notre anglais (pas toujours facile pour Audrey :) ).

Le lendemain nous sommes au lac de Skadar. Celui ci est partage avec l'Albanie (a l'horizon sur la premiere photo). A notre arrivee, nous sommes tout de suite sous le charme. Le lac est immense et magnifique.

La vegetation forme de vastes radeaux, ce qui favorise particulierement la biodiversite et notament les oiseaux. Ces derniers etant difficiles a observer depuis la rive, nous decidons de louer un kayak deux places pour toute la journee suivante.

​Le lendemain matin a 7h nous sommes sur notre kayak, jumelles a porte de mains, nos bras pres a ramer toute la journee. A 9h les oiseaux sont au beau fixe et nous pouvons les approcher de pres sans (generalement) les faire decoller.

Les Cormorans pygmes sont toujours tres presents (ici en compagnie d'une Grand cormoran pour la comparaison).

Le Crabier chevelu est de loin le heron le plus frequent, evoluant sur les radeaux vegetaux a l'aide de ses larges doigts.

L'ibis falcinelle est moins frequente mais constitue toujours une observation sympa, surtout a cette distance.

Au dessus de nous les guiffettes moustac volent incessament. Ici une jeune puis une adulte.

Les ripisylves regorgent egalement d'especes interessantes : Pouillot siffleur, Hypolais icterine, Hypolais pale et Gobemouche a collier.

C'est a 17h, apres une vingtaine de kilometres parcourus, que nous rendons notre kayak les bras en compote et reprenons notre moyen de locomotion habituel : nos jambes et nos pouces.

Nous avons trois jours devant nous pour rejoindre Yoann et Naila, nos amis cyclistes qui nous attendent dans un camping pres d'Ohrid en Macedoine. Nous arrivons le soir meme en stop jusqu'a la ville de Bar toujours au Montenegro. A la sortie de la ville, nous rencontrons un couple de jeunes polonais grimpeurs et baroudeurs, Michal et Ania. Ils sont partis de chez eux avec l'objectif d'aller jusqu'a Athenes. Il est 20h et apres quelques minutes d'echange, nous decidons tous les quatre de trouver un endroit pour bivouaquer ensemble. Une fois l'endroit trouve, les tentes installees, Michal et Etienne nous installent une table et des bancs a l'aide de palettes et de pneus, ainsi qu'un grand trepied pour porter une lumiere sur le tout. Aurtement dit : l'hotel ! :) Nous passons une tres bonne soiree. Ania et Michal ages d'a peine 20 ans sont tres fougeux et ont de l'energie a revendre :). Le lendemain a 8h30 nous sommes postes pour le stop direction Tirana en Albanie, nos amis polonais dorment encore. A 10h30, nous n'avons pas bouge... nous avons rendez vous dans moins de 36 heures... Nous decidons de prendre le bus pour la ville suivante, Ulcinj, proche de la frontiere avec l'Albanie. Une fois arrives, une serbe nous prend pour nous emmener a une meilleur spot de stop. Au bout de quelques minutes, un camion s'arrete et depose deux auto stoppeurs, et pas n'importe lesquels : ce sont nos amis polonais Michal et Ania  :) Leves apres midi, ils ont attendu seulement 20 min a Bar. Le stop et ses mysteres....

Dix minutes plus tard une voiture s'arrete et nous amene seulement tous les deux a la frontiere albanaise. Nous traversons a pied un immense embouteillage de voitures qui attendent pour passer la frontiere. Une fois la douane passee nous tendons a nouveau le pouce et faisons l'experience aberrante de personnes qui s'arretent pour nous prendre en nous demandant de les payer pour le trajet, ce que nous refusons obstinement. Le coup nous avez deja ete fait a Bar le matin meme...

Nous finissons malgre tout par etre pris pour aller jusqu'a Shkoder, la grande ville du nord du pays. A la sortie de la ville, deux auto stoppeurs sont deja postes : c'est encore Michal et Ania ! :) Ils avaient ete pris 5 min apres nous a Ulcinj pour aller jusqu'a Shkoder directement. Le chauffeur etant Alabanais, ils ont double toutes les voitures a la frontiere et sont passes comme des fleurs aux douanes ! Il y a vraiment des chanceux :). Nous nous separons une derniere fois quelques minutes plus tard car un camion s'arrete pour les prendre. Pas tres longtemps apres, une voiture de 7 places nous prend pour nous ammener a Tirana. La voiture est deja presque pleine, il ne reste de la place que pour nous deux, si Etienne prend son sac sur lui pendant l'heure et demi que durera le trajet. Nous decouvrons quelques paysages albanais a travers les fenetres, paysages que nous n'aurons pas le temps de parcourir. Les routes sont peu entretenues et le niveau de vie des albanais semble tres modeste. Une fois a Tirana, notre chauffeur nous demande 10 euros pour le trajet.... ce qui nous parrait deplace car nous faisions du stop. Si nous voulions payes nous aurions pris le bus. Apres lui avoir explique cela calmement l'homme n'insiste pas et repars, il aura tente le coup... Nos sommes un peu surpris par ce changement d'atmosphere depuis la frontiere et notament le fait qu'ici tout semble se payer... Cela va t il continuer ainsi tout au long de notre courte traversee du pays ? Il est deja tard et nous sommes encore dans le coeur de la capitale, nous prenons la direction de l'exterieur de la ville pour trouver un endroit calme et dormir. Sur notre chemin nous decouvrons une ville qui semble assez pauvre et ou l'atmosphere est vraiment differente des autres pays que nous avons parcourue jusqu'a maintenant (mais pas necessairement dans le mauvais sens !). Peut-etre y trouve t-on quelquechose de plus authentique, ici ou rien ne semble etre cache par le vernis du tourisme. Peut etre est-ce du au passe communiste stalinien du pays qui a subit depuis 1945 jusqu'aux annees 90, la dictature la plus repressive d'Europe ?

Avec l'aide d'un taxi qui nous a pris gratuitement, nous arrivons a sortir de la ville et trouver un endroit pour planter la tente.

Le jour suivant, apres avoir avance jusqu'a Elbassan grace a deux jeunes albanais (qui nous offrent meme un excellent cafe italien en terrasse), nous nous retrouvons dans le 4x4 avec chauffeur d'un ingenieur routier jordanien qui nous depose a la derniere ville avant la frontiere macedonienne. A 13h nous franchissons la frontiere macedonienne satisfait de notre grande avancee de la matinee. Finalement aucune personne ne nous a demande d'argent et nous sommes largement reconcillies avec les albanais ! :) 

Une heure plus tard nous sommes a Struga ou un jeune homme nous prend et nous amene jusqu'a Ohrid. Sans meme nous laisser le choix le macedonien, vivant en Suisse, va voir un taxi et le charge de nous amener jusqu'a notre ville de rendez-vous avec les copains : Peshtani, a 15 km. Le voyage en stop procure decidement beaucoup d'acsenceurs emotionnels ! Finalement, nous retrouvons Yoann et Naila avec 2h d'avance.... plutot pas mal si l'on se rappelle note situation desesperante 24h plus tot ! :) Les retrouvailles sont tres sympas, il est plaisant de pouvoir parler a nouveau francais avec d'autres personnes ! Nos passons deux jours au camping a nous reposer, parler de nos aventures, nous baigner, etc. Nous decidons de nous retrouver tous les quatre au bord de la mer Egee en Grece ! Nous reprenons donc respectivement notre route pedestre et cycliste. Tandis que Naila et Yoann prennent la route du col qui rejoint le lac du grand Prespa, nous retournons a Ohrid pour rejoindre la route principale. Nous en profitons pour visiter la ville :

L'eglise Sainte-Sophie, dans les hauteurs de la ville.

Le theatre antique, non loin de la.

Et la vue imprenable sur le lac.

Nous passons la nuit un peu plus loin, a Kazhani, et sommes le lendemain midi a la frontiere grecque !

Une fois en terre grecque une question se pose... en quel alphabet devons nous ecrire nos panneaux de stop ? Nous ne nous etions pas tellement poses la question dans les autres pays car le latin etait generalement majoritaire mais ici l'alphabet grec est omnipresent. Finalement, dans le doute, nous optons pour une inscription bilingue (ce qui a le merite de nous faire apprendre rapidement la correspondance entre les deux alphabets et ainsi de pouvoir lire tous les panneaux).

Ca semble payant puisque un vehicule s'arrete rapidement, un pick-up dont le conducteur nous fait signe de grimper a l'arriere. Rien de plus normal visiblement. Ca a le merite de nous maintenir au frais et de nous offrir un panorama grandiose sur le paysage qui apparait a chaque virage.

Une fois au lac du petit Prespa nous sommes subjuges par la beaute et la richesse des rives de cette immense piece d'eau.

L'endroit abrite deux especes rares de bovins : la vache naine de Prespa et le buffle d'eau. 

Mais egalement une importante diversite d'oiseaux (of course). Globalement la meme chose que ce que nous avons pu observer sur le lac de Skadar mais avec quelques especes en plus : bihoreau gris, blongios nain, panure a moustache, faucon hobereau, fuligule nyroca, mesange lugubre.

Une autre espece ne s'est trahit que par les restes du bijou d'architecture que constitue son nid : la remiz penduline.

Mais le lieu est surtout repute pour acceuillir la plus grande colonie au monde de pelicans frises, ainsi qu'un nombre non negligable de couples de pelicans blancs.

Ces enormes oiseaux sont en fait les plus grands d'Europe (3,20 m d'envergure !), rendant ridicule les grands cormorans et les mouettes rieuses a cote desquels ils se reposent...

Apres cette parenthese idyllique nous prenons la direction de la mer, quittee dix jours plus tot au Montenegro. Mais cette fois ci c'est la mer Egee que nous nous en allons rejoindre pour atteindre le point de retour de notre periple. Nous avons rendez-vous a Alikes avec Yoann et Naila.

Le depart de Prespa se fait egalement a bord de l'arriere d'un pick-up et nous serons suivis pendant plusieurs kilometres par une voiture de police qui finira par bifurquer sans rien avoir a redire du chargement de notre chauffeur... ca nous change de leurs homologues francais qui se sentent obliges d'emmerder les auto-stoppeurs aux peages.

Comme prevu l'exercice se corse au fur et a mesure que nous nous rapprochons de la mer mais a Eginio, alors que nous tendons notre panneau au bord de la route une voiture s'arrete non pas pour nous proposer de nous emmener... mais pour nous inviter a manger ! Ca tombe bien il est 13h30 et nous n'avons rien dans l'estomac.

Christos nous fait rencontrer sa femme Antonia qui est professeur de francais, ce qui facilite les echanges. Lui consacre sa vie a differentes productions agricoles et toujours de la maniere la plus biologique possible. Sa premiere passion est la vigne et le vin, ce qu'il s'empresse de nous faire partager. Il cultive egalement differentes varietes de bles anciens et notament l'une d'entre elles nommee "Zeta" et qui serait la premiere jamais cultivee sur Terre...

Apres un repas fantastique et un nombre incalculable de degustations de Tsipouro (eau de vie a la mode grec), nous visitons l'immense cave de la maison ainsi que l'atelier de vignification. Au moment de reprendre notre route Christos nous fait part de son intention de nous amener lui meme a Alikes en roulant les 15 kilometres qu'ils nous restaient. Nous sommes egalement chaleureusement invites a revenir quand nous le souhaitons.

Une fois sur place nous rejoignons Yoann et Naila en leur faisant rencontrer Christos, en effet nos amis etaient justement a la recherche d'un producteur local de vin si possible biologique pour discuter et apprendre des nombreux aspects techniques de l'art de fabriquer ce nectar.

Une fois Christos reparti nous allons nous installer en bord de mer et allons nous plonger dans une eau aussi chaude que l'air de fin de journee. Nous realisons la le challenge que nous nous etions fixes quelquepart en Croatie : En stop de l'Atlantique a la mer Egee !

La journe du lendemain, outre le farniente, est l'occasion d'une petite promenade autour d'une saline qui acceuille quelques dizaines de flamants roses ainsi qu'un certains nombre de larides encore non observes jusque la (sterne caugek, mouette melanocephale et goeland railleur) ainsi que de nombreux grecs se baignants dans la boue avant d'aller se rincer dans la mer (ce qu'Audrey et Naila s'empresseront d'essayer).

Mais la balade nous offre surtout une vue grandiose sur le toit de la Grece : le massif de l'Olympe.

C'est la que l'idee fait son chemin : Pourquoi ne pas tenter de gravir cette montagne mythique ? Projet approuve a l'unanimite, cyclistes et auto-stoppeurs se donnent rendez vous a Litochoro, 50 km plus au sud. Depart en debut de matinee pour les premiers, au milieu pour les seconds, nous mangeons tous les quatre sur la place centrale du village a 14h30.

Apres avoir recueillis toutes les informations necessaires pour realiser la randonnee (3 jours), nous nous informons sur les previsions meteo. Celles-ci s'averent justement tres mauvaises a partir du lendemain... il nous faut un plan B. Ce plan prend rapidement la forme d'une voiture de location qui nous permettra de passer ces trois jours plus au sud et d'aller visiter un des sites les plus impressionnants de Grece : Meteora.

Nous profitons d'avoir une voiture pour arpenter les petites routes de Grece qui s'averent des fois tres compliquees d'acces. Malgre notre petite Opel Corsa, nous arrivons tant bien que mal a parcourir les profondeurs de la region de Thessalie. Nous decouvrons des paysages tres sympathiques :

Arrives aux meteores, nous sommes assez bluffes par le paysage. Des masses rocheuses de plusieurs centaines de metres, scultees par l'erosion nous surplombent. Et sur certains rochers, des monasteres orthodoxes sont implantes comme suspendus dans le ciel.

Ici une vue de l'ensemble du site et quelques cliches sous differents angles.

Nous avons egalement visite le plus grand des monasteres qui contient un musee. Finalement, le contenu est assez peu objectif. Tout est oriente religion et aucune information sur l'histoire geologique du site n'est presente. Il fallait s'en douter... Le monument est tout de meme bien beau a visiter. La cave a vin du monastere a particulierement interresse Etienne et Yoann :).

Apres 3 jours de temps plus ou moins pluvieux, nous rejoingnons peu a peu Litochoro en passant toujours par les petites routes, des fois impossibles a franchir. Nous longeons une petite partie du fleuve Aliakmon, le plus grand de Grece et son lac qui s'etend sur plusieurs dizaines de kilometres telle une mer interieure. Petit bonus : quelques pelicans frises trouvent refuges dans le lac, pour notre plaisir de les revoir et de les montrer a nos amis.

De retour a Litochoro et apres nous etre assure que la meteo sera favorable nous entamons la marche a... 17h30. Les quelques randonneurs que nous croisons sont un peu surpris de nous voir partir a cette heure ci mais ils ne savent pas que nous avons pecisement calcule notre itineraire. Grace aux trois heures de marches effectuees cette apres midi nous pourrons diviser le reste de l'ascenssion en deux journees de "moindre effort". Cette strategie ne changera cependant pas le fait que notre point de depart se situe a 300 metres du niveau de la mer et que le sommet du massif - nomme Mytikas - culmine lui a 2918 metres... Le soir nous dormons a 750 metres d'altitude, a quelques metres d'une source qui, malgre qu'elle porte le nom de Dionysos, ne laisse couler qu'un flot d'eau glacee...

Le lendemain nous entamons la journee prevue pour etre la plus intense, l'objectif etant un refuge perche a 2100 metres d'altitude.

Finalement nous arrivons sans encombre en milieu d'apres-midi. Autour du refuge les becs-croises sembles quasi apprivoises. Comme vous avez eu droit a un male dans le dernier article, voici un jeune de l'annee.

Apres une nuit plutot rude (temperature autour de 5 degres et chiens aboyants toute la nuit...) nous partons a 7h15 pour atteindre Myticas avant que les nuages n'arrivent. 

A peine sortis de la foret le sommet est deja en vue.

Le paysage se mineralise vite.

Le sommet est a porte de main ! Mais la partie la plus scabreuse est encore a arpenter. Le chemin crapahute sur une crete vertigineuse avant d'imposer un numero d'escalade a ceux qui ose aller visiter la demeure de Zeus.

Ca y est nous y sommes ! Moins de trois heures pour grimper les 800 metres de deniveles qu'ils nous manquaient et nous pouvons admirer un panorama grandiose.

La redescente est encore plus vertigineuse (la plupart du temps sur les fesses !) mais le plateau que nous atteignons ensuite en valait la chandelle !

C'est la que nous sommes recompenses de nos efforts et Etienne peut enfin deboucher la bouteille offerte par Christos et qu'il portait depuis trois jours.

Une petite pose devant le "Trone de Zeus" immortalise notre passage.

 

A bientot pour les aventures de notre retour vers la France !

 

Publié dans Balkans 2015

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L
Et des semaines plus tard ... Audrey a toujours le sourire!!!<br /> Moi qui la croyais moins taillée pour la route que mon fils ...<br /> Belle équipe que vous formez, là!<br /> Ce voyage vous laissera son empreinte pour des années!<br /> Vivement le prochain article ... puis les commentaires de vive voix :-)<br /> Le Papou du jeune homme,
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B
Bravo pour vos exploits, ça me fait rêver... sauf les 800m de dénivelés en 3h, oh là là, j'en ai mal aux jambes pour vous ! Bon retour et je vous souhaite encore de belles rencontres et de belles aventures!
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R
merci mille fois pour nous partager vos aventures qui sont quelquefois émouvantes et surprenantes. Quelle volontés pour faire un tel périple mais quelles récompenses pour vous et de prendre le temps de nous partager toutes ces découvertes.<br /> MERCI MILLE FOIS !!!!! Bises à vous deux.
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J
Je ne dirais qu'une chose : trop de la boule !<br /> Super cet article, plein d'aventures... et trop sympa ces quelques jours à 4 !<br /> Pour moi c'est la rentrée à Dauphine lundi... moins enthousiasmant... ;)<br /> Bisous à vous 2 et merci pour ces nouvelles !!
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